En 1971, le minuscule village du Fréchou, à peine plus grand qu'un hameau, dans le Sud Ouest de la France, est devenu le premier berceau de notre chère Congrégation.
Quand les contemporains de Notre Seigneur Jésus Christ étaient interloqués de la sagesse de ses réponses, de sa grandeur et de sa dignité, de sa puissance et de sa force d'âme, de sa noblesse, ils étaient en même temps déconcertés de sa douceur, de son humilité de sa miséricorde, de son ouverture d'esprit, de sa pauvreté et son amour des pauvres et des petits.
Exaspérés de la manière dont Il bouleversait leurs habitudes et leurs préjugés, ils se demandaient d'où Il venait et lorsqu'on leur répondit: "de Nazareth" ils dirent:
"Que peut-il sortir de bon de Nazareth ?"
Comme on dirait de nos jours:
"Que peut-il sortir de bon du Fréchou ?"
Complètement perdu dans la campagne gasconne, desservi par des routes si étroites que deux véhicules ne peuvent s'y croiser, ce petit village est devenu maintenant célèbre dans le monde entier parce que Dieu a posé les yeux sur lui pour associer désormais son nom à celui de l'humble Vierge de Nazareth, la Messagère de Dieu, qui est connue sur les cinq Continents comme "Notre Dame du Frechou". Plusieurs Sanctuaires portent son Nom aimé et béni, sa statue pèlerine, ses images sillonnent les routes, les airs et les mers et vont semer partout ses grâces, ses bénédictions, ses protections, ses miracles.
Près du village, un tout petit Bois a été choisi par Dieu, comme un lieu privilégié pour le dédier à sa Mère Très Sainte, afin qu'Elle y fasse éclater sa Miséricorde, qu'Elle y soulage toute la misère humaine qui vient se rassembler auprès d'Elle. Et ses enfants de la terre viennent y trouver la paix et le réconfort dont ils ont besoin, la santé de l'âme et du corps, et surtout le retour à Dieu par la prière, les Sacrements et le Saint Sacrifice de la Messe.
A la demande de la Vierge Immaculée, très humblement et petitement, Monseigneur Jean Marie a fondé la Fraternité Notre Dame au Fréchou en 1971 et peu à peu les vocations sont arrivées.
Pendant les années de vie cachée, dans l'humilité, le travail et la prière, les difficultés de toutes sortes, les persécutions, parfois enragées, n'ont pas manqué, allant parfois jusqu'à mettre en péril la vie même de l'Ordre. Les critiques et les calomnies n'ont pas été épargnés non plus à notre Fondateur. Quoi d'étonnant ? Nous savons que le disciple n'est pas au dessus du Maître, Il nous en avait Lui-même prévenus: " Ils M'ont persécuté, ils vous persécuteront…l'heure étant venue, vous vous rappellerez que Je vous l'ai prédit."
Mais Dieu veille, Dieu a donné à ses Anges et au Bon Saint Joseph l'ordre de garder et de protéger la Fraternité Notre Dame, comme autrefois ils ont soustrait l'Enfant Jésus aux mains de ceux qui en voulaient à sa vie.
En 1977, Marie Immaculée est apparue à son Confident Monseigneur Jean Marie, Elle a demandé un pèlerinage, se présentant comme Mère de Miséricorde et Mère de l'Église. Elle a demandé prière, pénitence, Miséricorde, Elle a promis qu'Elle reviendrait le 14 de chaque mois, puis Elle a promis qu'Elle viendrait jusqu'à la fin du monde. (Ces points sont davantage développés dans le chapitre "Apparitions").
Le pèlerinage qui s'est développé au Fréchou n'a cessé d'attirer les âmes aux pieds de notre Bonne Mère du Ciel qui n'a jamais cessé d'y accorder des grâces immenses et nombreuses.
Petit grain de sénevé jeté en terre au Frechou, la Fraternité Notre Dame a grandi malgré les efforts de certains pour la détruire. Et les oiseaux du ciel ont commencé à faire leur nid dans ses branches. Du Fréchou sont partis des rameaux qui ont pris racine dans le monde entier et chaque jour, par les soins de Monseigneur Jean Marie, de ses prêtres, de ses religieux, de ses religieuses, de ses Tertiaires, de ses fidèles, ce sont des milliers de pauvres qui sont nourris, vêtus, réchauffés, soignés, soulagés, visités, éduqués, encouragés, relevés, sauvés. (Pour en savoir davantage sur nos Missions, vous pouvez visiter notre site web sur ce chapitre).
La maison Mère se trouve maintenant à Chicago, USA, mais le pèlerinage continue et les religieux et religieuses sont toujours présents au Frechou et y continuent leur vie de prière, de travail et d'apostolat. Leurs journées sont bien occupées entre la prière, l'entretien du Bois Notre Dame, l'accueil des pèlerins, les visites aux malades, aux personnes âgées, l'aide aux pauvres.
Monseigneur Jean Marie qui a le souci de l'élévation des âmes vers Dieu a fait embellir la cour d'entrée et d'accueil de la chapelle Notre Dame du Frechou, Libératrice des Âmes du Purgatoire. Après avoir franchi la porte d'entrée, le pèlerin est accueilli par le doux visage incliné de la nouvelle Statue de Notre Dame du Frechou siégeant dans un joli abri monacal en briques anciennes.
Nous prenons ainsi la pieuse habitude de saluer Notre Dame du Fréchou avant d'entrer dans la chapelle où réside notre unique Sauveur, Notre Seigneur Jésus Christ.
Les murs de la cour, eux-mêmes agrémentés de lampadaires en terre cuite, ont adopté une allure monastique.
Les pèlerins qui le souhaitent peuvent honorer Notre Dame chez eux et commander cette identique statue de Notre Dame du Fréchou.
Visiter les malades, assurer le catéchisme, porter la Sainte Communion aux personnes âgées font partie du service apostolique. Combien d'améliorations de santé, de miracles n'avons-nous pas constaté.
A cet humble Bois, perdu, caché, effacé, choisi par Notre Dame, Monseigneur Jean Marie a donné la parure d'un lieu qui, comme Ars, sera connu de la chrétienté.
Chaque jour le Saint Rosaire est récité au Bois Béni des Apparitions, et le Chapelet est prié le soir aux intentions nombreuses confiées. Combien de grâces accorde Notre Dame avec la prière du Rosaire qu'Elle affectionne tant: grâces d'amélioration de santé, de guérison, de travail obtenu, de paix accordée dans les foyers.
Combien d'âmes sont sorties de ce lieu transformées, bouleversées de s'être rendues compte que la Très Sainte Vierge Marie, s'y tient comme son Divin Fils près du puits de Jacob, attendant l'âme du pécheur.
Les pèlerins fidèles à remercier Notre Dame viennent chaque 14 au Bois Béni, régulièrement, de nouvelles âmes repartent, frappées par les sermons de Monseigneur Jean Marie où l'on a la certitude d'écouter une de ces grandes figures bibliques parlant aux hommes la langue des prophètes. Tous les auditeurs sont gagnés par la conviction sincère et profonde de ses enseignements, la vigueur du ton et cette fine pointe d'esprit et d'humour propre aux Saints.
Des miracles, ce petit Bois consacré à Notre Dame en a connus. Même quand Monseigneur Jean Marie se trouve à Chicago le 14, les âmes confiantes, en venant au Fréchou en pèlerinage, savent la présence de Notre Dame, et l'intercession d'un homme de Dieu au pied duquel elles peuvent s'humilier dans le repentir, demander l'espérance dans la détresse, la grâce d'avoir un enfant, un miracle dans la maladie, la paix dans la division. Notre Dame ne cesse de donner par l'intercession de son Confident.
D'un mot, d'un regard, d'un silence, il remet les âmes sur le chemin de Dieu. Et pour beaucoup, le chemin de Damas passe par « Le Fréchou ».