Parmi eux, 5 sont handicapés suite à une méningite
de la petite enfance. Ils ne peuvent ni marcher, ni bouger, ni parler,
ni manger tout seuls. Leurs yeux seuls et leur sourire leur permettent
de remercier les Surs qui patiemment, à chaque instant
du jour et de la nuit, les aiment et s'occupent d'eux.
Sans Monseigneur,
ils seraient morts faute de nourriture et de soins. Jeanne Marie,
notre petite dernière, pesait 5 kgs à son arrivée
; elle avait 3 ans !
Pour les enfants
des villages alentours, une école primaire et secondaire est
ouverte, car sans instruction, quel est l'avenir d'un enfant ? La
participation demandée sert uniquement à payer les professeurs.
Les Religieux et Religieuses enseignent bénévolement,
sans aucun dédommagement.
Malheureusement,
la faible participation demandée représente souvent
un obstacle à l'inscription de l'enfant à l'école,
car si les parents n'ont pas suffisament d'argent pour acheter de
la nourriture, comment pourraient-ils payer l'école ?
La malnutrition,
le manque d'hygiène, le manque d'éducation entrainent
un taux important de maladies et de nombreux enfants décèdent
chaque jour de pathologies qu'il est impossible de soigner pour un
coût très modique.
Pour cela, Monseigneur
a ouvert un centre de santé où des médecins et
infirmières bénévoles assurent les consultations
et les soins. Le programme de nutrition sera bientôt mis en
place pour les enfants les plus dénutris. Haut
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Dans les montagnes,
la situation est encore plus difficile. La sécheresse sévit
actuellement et les cultures, seul revenu de ces familles, ne produisent
rien faute d'eau.
Une famine réelle
et sévère est en train de s'installer. Ces populations
isolées, faute de voies d'accès, mettent 2 heures à
pied pour atteindre notre centre de santé, qui est le centre
le plus proche.
Les malades qui
ne peuvent marcher sont transportés à dos de mulet et
ceux qui ne peuvent se déplacer meurent faute de soins.
Devant cette situation,
les Serviteurs et Servantes de Notre Dame gravissent ces mornes à
pied ou à cheval pour consulter, soigner, distribuer des médicaments
et apporter les secours de la religion, prières, paroles de
réconfort et chaque fois que cela est possible, un peu de nourriture,
2 fois par mois.
Les enfants souffrant
de malnutrition sont de plus en plus nombreux et de plus en plus gravement
atteints.
Seuls, nous ne
pouvons rien faire. Avec votre aide, un immense soulagement pourra
être apporté à ces pauvres gens et des vies d'enfants
pourront être sauvées.
Voici quelques
chiffres :
- un enfant de
l'orphelinat a besoin chaque mois de 35 $ US pour la nourriture, l'hébergement
et les soins de santé, plus 50 $ supplémentaires en
septembre pour les frais et l'achat des fournitures scolaires
- 50 $ US paient une année scolaire pour un enfant illetré
et sans avenir
- 90 $ US sont le salaire mensuel d'un professeur qui peut ainsi instruire
une classe de 24 élèves, 24 enfants pauvres qui n'auraient
pas accès à l'éducation, qui est pourtant un
des droits fondamentaux de l'enfance
- 70 $ US permettent de rénutrir un enfant mourant de faim
sous les yeux de ses parents, impuissants. Cela permet d'acheter le
lait, les protéines et les vitamines dont il a besoin. Haut
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