Sœur Marie Chantal Chaillou (née Bauchet) de la Sainte Famille de Nazareth,
Née le 1er août 1945 - Retournée à Dieu le 15 juillet 2003

A notre époque, il est bon de mettre en valeur pour l'édification de tous les âmes généreuses qui marquent nos vies et qui méritent d'être plus connues pour êtres plus suivies.

C'est le cas de notre petite Sœur Marie Chantal de la Sainte Famille de Nazareth, Tertiaire du Tiers Ordre de la Fraternité Notre Dame.

Eprise d'un attachement tout particulier pour la Fraternité Notre Dame et admirative de son Fondateur Monseigneur Jean Marie R. Kozik, elle donne avec générosité et bonheur son approbation pour la vocation de ses trois filles dans la vie religieuse et pour son fils au sacerdoce.

Elle perd son mari, et son unique désir est vraiment de servir l'Immaculée Mère de Dieu dans le Tiers Ordre en attendant la vie religieuse.

Malheureusement, un cancer se déclare et c'est le long chemin de croix d'hôpital en hôpital, de traitement en chimio, de fatigues et d'épuisement.

Elle vient à Chicago. Quel bonheur pour elle de demeurer près de l'église.

Jamais elle ne manquera la messe du matin jusqu'au jour de sa mort. Sa force de caractère et sa volonté de lutter, elle les puise dans la Sainte Famille de Nazareth.

C'est une âme de renoncement, de courage dans la maladie ; on admire chaque jour les efforts qu'elle fait pour ne pas rester allongée.

Chaque journée est parsemée de ses sacrifices pour arriver à se déplacer, à marcher, et elle n'hésite pas à aider ses Soeurs.

Sa santé s'affaiblit mais elle ne perd en rien son sourire et cette physionomie bon enfant, accompagné d'un petit air malicieux qui rendent ses conversations très colorées et pittoresques.




Elle a souvent des recommandations pour le salut et la sanctification de ses enfants, empreintes de surnaturel, car elle se sent si proche de la rencontre avec le Seigneur.

Elle aime le Rosaire, le Magnificat que ses enfants lui chantent et qu'elle accompagne la veille de sa mort en battant la mesure !

A la messe de l'Apparition à 5 h du matin, elle se lève brusquement de son fauteuil roulant, elle qui ne peut plus marcher, pour s'approcher de la statue de Notre Dame et la saluer avec tant de respect. Elle confiera à son fils prêtre que la Sainte Vierge lui était apparue et qu'Elle était très belle.

Tant de souffrances physiques et morales au cours de cette maladie, elle n'en peut plus et en ce 15 juillet, cette belle âme part dans la paix, entourée de ses 4 enfants, sans oublier ce qu'elle a promis à Mgr Jean Marie : de porter les intentions qu'il lui a confiées, mais aussi de revenir lui en demander d'autres, une fois le travail terminé !

Revêtue de l'habit des Tertiaires, elle ferme ses yeux au monde
pour les ouvrir dans la Béatitude éternelle.

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